Le ministère de l'Agriculture occupe la 9ème place parmi les 33 entités se partageant les ressources du budget. Le montant alloué à l’agriculture est de 15.8 milliards de Gourdes (118.8 millions $US). Environ 13% du montant est destiné aux salaires et autres avantages des agents publics du secteur. La part réservée aux investissements et aux subventions des intrants et autres consommations intermédiaires en soutien aux productions agricoles nationales, s’élève à 13.7 milliards de gourdes.
HAITI – PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT | L'OPTION DE L’AGRICULTURE
Politiques et stratégies agricoles – Mobilisation ressources – Bonnes pratiques, par Nolex FONTIL
dimanche 18 août 2024
HATI, BUDGET 2023-2024 RECTIFIE : LA PLACE DE L’AGRICULTURE ?
Le ministère de l'Agriculture occupe la 9ème place parmi les 33 entités se partageant les ressources du budget. Le montant alloué à l’agriculture est de 15.8 milliards de Gourdes (118.8 millions $US). Environ 13% du montant est destiné aux salaires et autres avantages des agents publics du secteur. La part réservée aux investissements et aux subventions des intrants et autres consommations intermédiaires en soutien aux productions agricoles nationales, s’élève à 13.7 milliards de gourdes.
samedi 24 février 2024
mercredi 7 février 2024
SONDAGE - MONTAGE D'UNE ASSOCIATION NATIONALE D’INGENIEURS-AGRONOMES HAITIENS (ANIAH), MISSION ET OBJECTIFS. -
samedi 3 février 2024
Résumé de la rencontre de restitution EIAH 2023
Vingt-trois (23)
participants ont été enregistrés et ont rendu possible la rencontre en ligne
sur la plateforme Google Meet, tenue le 03 février 2024, de 17h00 à 19h15. Quelques difficultés de
connexion internet ont été enregistrées, mais l’agenda a pu être épuisé et les
échanges ont été positifs et fructueux.
Points dominants de la
rencontre :
1.
Le défi du réseautage dont la nécessité de sortir l’Ingénieur-Agronome
Haïtien de l’isolement, en passant par la capitalisation des expériences
associatives précédentes et la valorisation des leçons apprises.
2.
L’exploration de l’opportunité d’un ordre des Ingénieurs-Agronomes a été
aussi évoquée comme une autre nécessité pour renforcer et encadrer la
profession.
3.
Le contexte actuel du pays conforte ces positions et appelle au
rapprochement et à la mise en réseau des professionnels pour constituer et
mobiliser le potentiel nécessaire à la solidarité professionnelle, la
préservation de la profession et contribuer à corriger les dérives et
influencer, dans l’intérêt national, les politiques incombant aux savoirs
scientifiques et compétences en agriculture et domaines connexes.
4.
L’initiative Haïti Richesse, présentée par M. Jocelyn JEAN, a des
discussions en cours aussi sur les défis soulevés par l’enquête ; ce dernier
pense que le contexte actuel est déterminant pour trouver des réponses
structurelles.
5.
S’agissant de la question du financement et de l’entreprenariat, le
Représentant de la Caribbean Venture Capital (CVC), M. Edex TIDE, a présenté
diverses opportunités et des produits d’investissement qui seraient à la portée
des ingénieurs-agronomes et des fonctionnaires. La diversification des sources
de revenus est une soupape de sécurité pour les professionnels.
6.
D’autres initiatives doivent suivre afin d’aboutir à des solutions
réalistes et réalisables aux défis actuels dont la plupart ont été abordés dans
les propositions de l’enquête.
Enfin, remerciement à tous
les participants et puisse cette rencontre être le début d’une nouvelle
initiative structurante et porteuse d’innovations positives dans la profession
des agronomes ingénieurs.
Documents annexes (cliquez
sur le document) :
Présentation du Représentant de CVC
PS. Si vous êtes sur Facebook, suivez et partagez la
page, Enquête Ingénieurs - Agronomes Haïtiens, ce faisant vous supportez déjà la mise en réseau et le rapprochement des
Ingénieurs-Agronomes Haïtiens.
FIN. -
mardi 23 janvier 2024
ENQUÊTE INGÉNIEURS-AGRONOMES HAÏTIENS (EIAH 2023) – Rapport
RÉSUMÉ EXECUTIF
Cette enquête réalisée par l’auteur entre novembre et décembre de
l’année 2023, auprès de 244 ingénieurs-agronomes haïtiens, est une contribution
à la sensibilisation et la mobilisation des savoirs et compétences haïtiennes
en sciences agricoles, dans la perspective d’une transformation structurelle
des secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire en Haïti.
Il en ressort un énorme besoin d’encadrement et d’adaptation des
métiers d’ingénieurs en agriculture, sur les plans académique, professionnel,
structurel, financier, …. La formation d’ingénieur-agronome serait très
stéréotypée masculine au sein de la société et est largement dominée par les
hommes. Il s’est, en outre, révélé un manque de cohésion intra-professionnelle
nécessaire pour canaliser à bon escient ce grand potentiel des
ingénieurs-agronomes au profit du développement agricole et du pays.
L’une des causes explicatives de cette situation se trouverait
dans la création, à partir de la fin de 1990, de divers centres universitaires
formant aujourd’hui des ingénieurs-agronomes, au côté de l’Université d’Etat
d’Haïti (UEH-FAMV), laquelle détenait jusque-là le monopole exclusif d’une
telle formation. Ainsi, la formation d’ingénieur-agronome est en plein essor
dans le pays et mériterait d’être reconsidérée ; et l’exercice de cette
profession deviendrait aussi un enjeu important de développement à canaliser.
Accédez à l'intégralité du texte : DOCUMENT COMPLET
Ou contactez l’auteur à : fontil.nolex@gmail.com
dimanche 3 décembre 2023
Marcel P. Mondésir | Décembre 2023, le mois du bilan.
Décembre moment de toutes les folies et de tous les rêves de vie.
Attention aux souhaits et aux vœux, car souvenons-nous
que le monde change. Et les bonnes intentions, les vieux pieux, les promesses
formulées avec humanité et sincérité ne suffisent plus pour faire bouger les
lignes et porter les belligérants à agir autrement.
Les bandits ont les mêmes démarches. Que ce soit sur le
plan local ou sur le plan international, leur plan d’attaque et de destruction
sont les mêmes. Et ils sont motivés par la même mauvaise foi de faire souffrir
leurs victimes.
On saurait tenter de dire d’Israël à Haïti, de la cône
d’Afrique aux mines de la République Démocratique du Congo (RDC) jusque dans
les plantations de banane et de café des Amériques Centrale et du Sud, ils ont
les mêmes patrons, les mêmes maîtres à penser qui leur passent des ordres très
sordides.
Sur le terrain, la dynamique globale veut tout basculer
et si nous ne prenons pas les moyens correspondants nous nous dirigeons tout
droit dans le précipice.
Nous sommes pratiquement dans les derniers instants de
2023. Le temps du bilan est venu. Que ce soit sur le plan personnel que sur le
plan collectif. Il nous faut regarder, analyser, comprendre tout ce qu’on a pu
réaliser et ce qu’on était contraint d’abandonner pour toutes sortes de raison.
L’essentiel, c’est impérativement de faire le bilan afin
de pouvoir tirer les leçons et apporter les corrections nécessaires. Ce qui
nous permettra de rebondir l’année suivante en nous fixant des objectifs en
fonction des prévisions sur les plans: social, politique, économique et
environnemental.
En outre, grâce au bilan, nous pourrons nous fixer sur
des éléments plus réalistes, plus abordables car maîtrisant les causes de
certains de nos échecs.
Ce que nous devons tous savoir le monde change,
l’environnement socio politico économique subit des mutations et en fonction de
notre positionnement social et économique les retombées et les soubresauts vont
devenir plus graves et plus lourds. Car c’est une véritable guerre des lions.
Tout ce qui est potin sera appelé à être écrasé. La formule de La Fontaine ;”la
raison du plus fort, est toujours la meilleure”, domine, dans les faits et les
pratiques géopolitiques, tous les couloirs des espaces de décision mondiaux
grands ou petits.
Par nos souhaits pour l’an 2024, imaginons comment allons-nous réorganiser ce monde pour que la vie soit possible et vivable. La grande majorité de l’humanité c’est comme des porcelaines dans un environnement fait de tigres, d’éléphants et de lions. Pour notre Haiti trop longtemps meurtrie, nous formulons le vœux d’un revirement historique de la situation de subsistance et celui de l’engagement patriotique des acteurs impliqués pour renverser, dans l’immédiat, sinon à très court terme, les tendances insupportables actuelles de l’insécurité sous toutes ses formes, de l’impasse politique et favoriser le retour à la normalité fonctionnelle des institutions républicaines, la sérénité, la paix et la libre circulation pour tous, le retour des activités socio-économiques, la croissance et le développement économique dans le pays. Qu’enfin 2024 apporte l’espoir et nous rapproche du changement !
Adaptation du texte original par Nolex Fontil
Port – au – Prince
mercredi 1 novembre 2023
ENQUETE INGENIEURS-AGRONOMES HAITIENS
Chers Ingénieurs-Agronomes,
Je m’appelle Fontil
Nolex, Ingénieur-Agronome haïtien, je travaille sur la réalisation d’un article
sur la situation socio-professionnelle des Ingénieurs-Agronomes en Haiti. Je
vous approche pour une contribution en remplissant ce questionnaire de 5 minutes
maximum.
*les informations
personnelles seront gardées hautement confidentielles.
*l’article sera partagé prioritairement avec les contributeurs.
*les informations seront
reçues jusqu’au 30 novembre 2023, le lien du questionnaire peut être partagé
sur les réseaux sociaux afin de toucher le maximum de personnes concernées que
possible.
*les retombées de cet
article seront de faire la promotion pour une meilleure valorisation du métier
d’ingénieur agronome dans un contexte où le secteur de l’agriculture s’est
imposé comme étant l’une des voies incontournables dans la solution de sécurité
et de la souveraineté alimentaire en Haiti.
La sincérité des données fournies est déterminante. Je vous remercie
d’avance pour votre aimable contribution.
Lien du
questionnaire ENQUETE INGENIEURS-AGRONOMES HAITIENS :
https://forms.gle/PHEsJn7AkCZjXsqq8
Pour plus d’information, je suis disponible sur WhatsApp au +509 3422-8520
et par email fontil.nolex@gmail.com
Cordialement.
dimanche 29 octobre 2023
Construction du Canal sur la Rivière Massacre | Défi d’une énorme carence stratégique de collaboration à surmonter
L’Etat doit pouvoir assumer pleinement ses responsabilités dans ce dossier du « kanal rivyè Masak » et s’engager à respecter les revendications légitimes pleines et entières des communautés.
Quand deux parties, au départ qui se méfient, doivent se rencontrer sur un dossier sensible, la préparation est très importante pour garantir au départ le calme, la disponibilité et l’assurance dans chaque camp. Dans le cas contraire, la méfiance et la charge émotionnelle de la situation vont s’ériger en un obstacle puissant, empêchant les parties de discuter dans la sérénité et de collaborer avec efficacité.
Finalement, l’Etat a décidé de manifester sa présence sur le terrain de jeu où se déroule cette bataille autour de la « construction du canal emblématique sur la rivière massacre, en territoire Haïtien, par les Haïtiens »[1] ; l’attente aura été longue, mais mieux vaut tard que jamais. A l’issue des échanges organisés le 26 décembre 2023, sur le dossier du canal massacre entre le comité local de gestion du canal et une délégation gouvernementale de plusieurs ministres dont ceux de l’Agriculture et de l’Environnement, l’envoi d’une commission technique avait été annoncé. Dès le samedi 28 décembre, ladite commission avait déjà été sur place pour rencontrer le comité du canal sur le site. Mais, selon ce qu’ont véhiculé les réseaux sociaux, cette rencontre précipitée s’est soldée par une fin de non-recevoir.
Stratégiquement, l’implication de
l’Etat dans ce dossier est fondamentale et ne peut déboucher que sur
des avantages collectifs positifs à moyen et long terme pour le
système en perspective. Nous avons bien souligné que les Ministères concernés
ont bien leur partition à jouer dans ce dossier[2].
Aucune entité ni organisation ne seront en mesure d’exercer les rôles régaliens
dévolus aux pouvoirs publics directement concernés par ce dossier dont
l’ampleur dépasse déjà le cadre national. La population locale et le comité de
gestion du canal ont un objectif précis ; le slogan KPK (Kanal la Pap
Kanpe) exprime à la fois leur conviction et leur engagement à ne pas se
laisser s’en détourer. La mobilisation communautaire est manifeste et la
solidarité nationale (voir internationale) est sans équivoque. Ce qui manque
c’est le point de suture difficile mais ô combien important, entre
l’Etat et la communauté.
Les acteurs pourront-ils profiter
du Momentum ? La commission technique parviendra-t-il à paver la voie pour
collaboration judicieuse et fructueuse dans ce projet emblématique ?
Faute de substance sur l’approche
préconisée par la délégation ministérielle et la commission technique, nous
nous contentons de soulever, en plus, ces autres points d’interrogation portant
sur l’échec de la rencontre du 28 octobre :
A quel moment, le comité local a-t-il été informé d’une telle rencontre? La formation et la composition de la commission technique ont-elles été communiquées ? A-t-il eu le temps de réaction minimum nécessaire pour préparer correctement le face à face ?
Les
deux (2) parties se sont-elles accordées sur les termes de référence ou un
document quelconque expliquant le contour et les objectifs de cette mission ?
Quels sont les sujets à aborder (technique, financier, logistique, gouvernance,
etc.) ?
La commission technique du MARNDR,
a-t-elle tenu compte des enjeux sur le terrain et a-t-elle structuré, en
conséquence, et de manière suffisante son intervention?
A notre avis le slogan “kanal la
pap kanpe” en dit long et charrie des revendications mêlées aux frustrations
populaires en raison de l’irresponsabilité séculaire de l’Etat. Néanmoins, toute
précipitation, incompréhension ou manque d’esprit d’ouverture peuvent déboucher,
à un moment donné, à un état de gel de la situation ou pire encore à une source de difficultés
techniques plus complexes et de conflits sociaux et d’intérêts non-encore
évidents. Cet élan de solidarité devra interpeller tous les acteurs et
canaliser toutes les énergies vers la concrétisation de ce projet, passant de
« Kanal rivyè Masak la» à un nouveau modèle-système agricole irrigué
centré sur l’intelligence stratégique et technique, la mobilisation adéquate
des moyens, la bonne gouvernance, l’efficacité économique.
Enfin, pour rectifier le tir, ou
toutefois en cas de programmation de nouveaux rounds, les interlocuteurs, pour
le moins, doivent être connus par les parties ; les réponses aux questions
soulevées ci-dessus sont nécessaires.
©Nolex
F., Octobre 2023.
[1] Les agriculteurs dans la plaine de Maribaroux décidèrent de reprendre
les travaux de construction d’un canal et d’une prise au niveau de la rivière
massacre à la fin du mois d’août 2023, un projet piloté puis abandonné par le
Gouvernement Haïtien depuis près de 4 ans.
[2] [réf.
https://nfontil.blogspot.com/2023/09/propozisyon-pou-kriz-kannal-masak-la-ta.html]
dimanche 22 octobre 2023
dimanche 24 septembre 2023
Haiti - Agriculture | Actions et mesures pour un développement agricole haïtien durable
Pour parvenir à :
- Augmentation significative de la production
- Revenu agricole augmenté et satisfaisant
- Sécurité alimentaire améliorée
Haiti - Agriculture | Comprendre les obstacles de l’écosystème agricole haïtien
Les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, tenant compte de la situation démographique et de son évolution [plus de 11.9 millions en 2022, contre 8.3 millions en 2003 et un taux de croissance de 1.34%], les défis environnementaux et du développement durable imposent de repenser et de planifier le développement du secteur agricole haïtien.
Il revient à bien comprendre les problèmes pour mieux agir :
mardi 19 septembre 2023
Haïti et République Dominicaine || Crise de la Rivière Massacre : (Pour) quoi négocier ?
x
Un droit légitime, le plus entier et que nul se saurait prétendre lui enlever. La République Dominicains use de toutes les voies et de tous les recours possibles pour sécuriser ses investissements autour de la rivière Massacre, son économie régionale et nationale et son l’avenir de son développement.
L’équilibre et l’équité dans l’utilisation des cours d’eaux partagés entre les deux pays sont désormais les aspects critiques à garder actifs dans la coopération liée à la question de l’eau et l’environnement entre la République Dominicaine et Haiti. Un (nouveau) cadre de coopération en phase avec les enjeux d’aujourd’hui et tenant compte des perspectives avantageuses pour ces 2 nations s’impose.
Aussi, est-il de la notoriété d’Haïti de s’assumer et de se prémunir de ses droits légitime et existentiel. Dans cette crise de l’eau opposant les 2 États, la construction entamée de l’unique prise haïtienne sur la rivière Massacre contre 11 prises dominicaines construites unilatéralement, est un principe non négociable pour Haïti; il y est lié la manifestation de la souveraineté et la dignité de toute une nation et de l’intégrité, de la préservation et de l’inviolabilité de son territoire.
Pour une solution durable, Haïti devrait pouvoir négocier avec la République voisine une compensation financière pour réparer l’équilibre, l’équité et les impacts dommageables par l’utilisation excessive de l’eau de la rivière Massacre, en raison des 11 systèmes installés par ce pays.
Le cas échéant, les paiements de la compensation négociée seraient exclusivement consacrés au développement agricole dans le Département du Nord ’Est.
Par ailleurs, toute nouvelle intervention sur la longueur, de la source à l’embouchure, devrait relever d’un compromis entre les 2 états, sous l’égide des conventions et du droit en applicables en la matière.
Les peuples partageant l’île doivent pouvoir coexister, s’épanouir et se développer dans la paix et l’harmonie.
vendredi 15 septembre 2023
Propozisyon pou kriz kannal Masak la ta tounen yon pwojè sistèm irige rantab ak dirab
Kannal Rivyè
Masak : de kannal a sistèm irigasyon
PWOPOZISYON
Nan kad revandikatif aktif ak lejitim moun Wananment sou kannal Masak la ak rès popilasyon ayisyèn nan ki deside akonpanye yo a, li enpòtan pou mwen pataje kèk lide ak tout konsène yo pou yon pi bon garanti sou kalite travay yo, avni kominote a ak tout rès peyi a.
Li pa yon sekrè pou pèsonn, peyi a nan yon moman eksepsyonèl, difisil ki mande konpreyansyon, entelijans nan solidarite ak efò pèsonèl ak kolektif pou-n rezoud chak grenn pwoblèm yo.
Fòs pwopozisyon sa-a chita sou lide pou kenbe vivan bèl elan solidarite popilè ki jèmen nan mitan peyizan Wananment ak k-ap devlope nan pote yon si bèl pwojè pou devlòpman agrikòl nan zòn nan.
Li chita tou sou nesesite pou evite lawont ak desepsyon kay moun nan kominote a ak rès peyi a, apre yo fin bay san yo, vi yo, enèji yo, lajan yo. Kidonk, evite bay ènmi pèp ayisyen an yon lòt okasyon pou griyen dan sou do li.
Nan sans sa a, mwen pwopoze aktè aktif sou teren an mete an plas vit vit yon komite mobilisation, sivèyans ak swivi sou kesyson kannal la. Yon komite ki dwe enplike : Asosyasyon peyizan yo, KASEK, Meri, Pèsonalite piblik, elatriye.
Objektif komite sa a ta dwe anglobe konstriksyon, òganisasyon sosyal, jesyon ak eksplwatasyon sistèm irige ki gen pou sòti de mouvman kannal masak la.
Komite a kapab genyen pou manda :
1. pouswiv aktivite mobilizasyon sou kannal la pou anpeche tout malveyan entèn ak ekstèn ki ta vle kanpe anfas pwojè a.
2. asire travay konstriksyon pa janm kanpe sou okenn fo pretèks, jiska rive nan mete an valè espas ki gen pou fòme nouvo perimèt irige a.
3. asire sivèyans ak kontwol kalite travay yo pa mwayen enjenyè ak lòt teknisyen volontè k-ap sipòte ak konseye inisyativ sa a.
4. antre an kontak, fè ak kenbe kòòdinasyon ak antite etatik konsène yo, an patikilye Ministè Agrikilti, Ministè Planifikasyon, Ministè Finans, elatriye, pou mande yo angaje responsabilite teknik, finansye ak politik yo nan pwojè a ; se pa yon favè se yon obligasyon leta menm pou asire devlòpman ak eksplwatasyon chak santimèt kare teritwa peyi Dayi.
5- kontinye mobilize resous pou penmèt travay yo pa kanpe ak kreye yon « fonds solidarité » kòm kontribisyon finansyè popilasyon an; leta gen obligasyon finanse yon pwojè parèy ak lajan trezò piblik ak lòt resous piblik ki disponib, paske se yon you ouvraj kominotè.
6. mande ak fasilite ke Ministè agrikilti, Ministè anviwònman angaje responsabilite yo, nan kad misyon yo, sitou nan prepare ak kominike (a) plan detaye ak « cahier de charges » enfrastrikti ak tout tip ouvraj nesesè pou konstwi ak pwoteje sistèm nan – (b) plan « parcelaire », kalandriye ak jesyon nouvo sistèm nan.
7. patisipe nan tout diskisyon ak negosyasyon lokal, nasyonal ak entonasyonal sou pwojè kannal Masak la ; mobilizasyon sitwayen se bon jan levye pou fè pouvwa piblik yo aji epi pran an men responsabilite.
8. sou baz agresivite manifès ak menas ouvèt Leta panyòl, kontinye veye ak mande Leta pran mezi ak dispozisyon fèm, san kach kach liben, pou sekirize moun yo k-ap travay sou ouvraj yo, ouvraj yo menm pandan tout tan sa nesesite. Egzije, Leta pran mezi ak disposisyon pou sekirize itilizatè ak pwotiktè sou sistèm nan ak ansanm ouvraj yo, pwodiksyon yo pandan tout tan sa nesesè.
Onè ak respè
Ankouraje !
dimanche 30 octobre 2022
Sortir Haïti de ces crises : entre déchéance socio-économique et cynisme politique
dimanche 2 janvier 2022
Haïti démographie : Entrer en 2022, en faisant de l’humain l’artisan du développement durable
Comparé aux quatre (4) pays sur le plan démographique, Haïti est le pays :
- le plus peuplé avec 11.5 millions de personnes ;
- où les femmes sont les plus fertiles (2.8%) et la population croit plus rapidement (1.3% an) ;
- où la population est plus jeune, 94.7% des hommes et des femmes ont moins que 65 ans.
En dépit de tout, c’est le pays le plus pauvre et où l’espérance de vie est de 62 ans pour les hommes et de 67 ans pour les femmes.
Au sein de la population haïtienne :
- les femmes (50.4%), comme c’est le cas pour les autres états de l’archipel des grandes Antilles, sont plus nombreuses que le les hommes (49.6%) ;
- La population rurale (43.6%) légèrement inférieure à celle urbaine (56.4%). Par rapport à sa valeur en 2015, le taux de la population rural a perdu 4.4 en 2021.
Aussi, faut-il bien que toutes initiatives à considérer dans ce sens, qu’elles soient d’ordre politique, économique, social ou culturel, doivent être inclusives, intégrées et durables et considèrent les besoins fondamentaux de l’humain le plus pauvre. C’est l’homme qui donne le sens au développement. L’humain doit être au cœur de son propre développement durable, sinon c’est un concept vide et dont la valeur réelle ne résidera que dans la rhétorique et en tant qu’œuvre d’art à déposer dans un musée.
© Nolex Fontil, Janvier 2022
dimanche 21 novembre 2021
Crises et développement en Haiti : Faire de l’agriculture un levier de stabilité et de souveraineté
Photos Eric A. |
Tout semble contre l’agriculture et les agriculteurs haïtiens.
Un discours démotivant ; l’agriculture est présentée comme un secteur à
risque. Des politiques d’entraves et une gouvernance absente; les productions
locales font face à une concurrence défavorable et déloyale sur leur propre
marché « quasi-libre ». A noter que les aliments importés par Haïti se chiffrent à 800 millions $US environ par année, environ 21% des
importations totales du pays. Pourtant, sans technologie appropriée, avec des moyens
techniques et financiers rudimentaires, les productions agricoles locales assurent
la satisfaction, entre 40 et 45 %, des besoins alimentaires des haïtiens. Le
potentiel agricole haïtien est un acquis et un atout en attente d’exploitation,
mais par celles et ceux qui peuvent le reconnaitre [voir l’article Pour
un réveil agricole en Haiti en créole haïtien].
L’instabilité politique et les multiples crises internes, de 2020 à date, surtout avec le fameux « lòk », nouvelle stratégie de lutte politique, utilisée aussi lors des revendications sociales, l’épidémie
du coronavirus (2020), le conflit russo-ukrainien (2022), etc. contribuent
à révéler, même aux plus incrédules, la vraie place et le rôle de l’agriculture
dans la stabilité sociale et la sécurité nationale. Cette situation vient
renforcer ce que nous ne cesserons de crier haut et fort, et à qui veut l’entendre,
à savoir : notre agriculture est un élément déterminant pour notre stabilité
sociale et la souveraineté de notre pays. Remarquons que l’Ukraine bien qu’en étant
en guerre conserve toute sa capacité à nourrir sa population alors qu’une bonne
partie du monde en souffre. Autre malheureux constat, la dépendance alimentaire
d’Haiti vis-à vis de la République Dominicaine crée un déséquilibre dans les tous
les autres types de relation entre les deux pays.
Aujourd’hui, avec une évidence limpide, les enjeux
alimentaires et nutritionnels, ceux de la paix et la stabilité, de l’environnement
et plus généralement l’enjeux de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable
(ODD), dans l’espace et contexte haïtien, replacent également l’agriculture au
nombre des issus incontournables menant au développement durable.
Aussi, tous les acteurs confondus, du paysan au grand et
influent investisseur, les pouvoirs publics, doivent, enfin, prendre conscience
de la nécessité d’une vision partagée d’un développement agricole endogène et miser
sur une feuille de route agricole ambitieuse abordant les vrais défis : la
sécurité, le marché, l’innovation, le financement et la préservation de l’environnement.
Pour cela, il faut donc un plaidoyer catalyseur afin de mobiliser les décideurs
et aussi tous les concernés ou intéressés (acteurs du changement) par le
développement agricole. Il n’est pas sans importance de souligner, surtout dans
le contexte d’Haiti, que les politiques de moyens (ressources) doivent céder la
place à de véritables politiques sectorielle et sous-sectorielle centrées sur
des résultats.
© Nolex FONTIL, Nov. 2021
jeudi 22 octobre 2020
Appréciation de la gourde par rapport au dollar américain : un doux rêve mais qui risque d'être éphémère
En moins de deux (2) mois, le taux de change du $us s'est abaissé de près de 48% en passant de 119.6 gourdes en août à 62.7 gourdes en octobre (Source : BRH/Taux de change).
Pour des raisons dont certaines demeurent floues et troublantes, sous le drap de la spéculation, le secteur bancaire, incluant la Banque centrale, a créé une situation monétaire chaotique dans le pays non sans conséquence sur la population, en particulier, les salariés, les prolétaires et la frange des démunis de la population; Lire l'article : http://nfontil.blogspot.com/2020/08/depreciation-monetaire-pouvoir-dachat.html?m=1
Patatras! Une mesure des autorités financières est tombée : injection de $us, sanctions, … En un mois, le $us s'est déprécié à une vitesse nettement plus rapide que celle de son appréciation en trois (3) ans. Grand satisfecit pour les dirigeants!
Satisfecit et fanfaronnade d'un côté. Exaspérations et frustrations d'un autre côté.
Tout paraît miraculeux et échappe à toutes les théories économiques et monétaires. En effet, on est sur la planète de la magie.
Dans la rue, les médias, l'émotion prend les autoroutes à vive allure. Joie et déception se mélangent. Seule la raison doit faire cavalier seul, une précaution judicieuse pour ne pas être étiqueté anti-pouvoir, anti-peuple.
Les moins crédules ne peuvent s'empêcher de s'interroger:
Quels effets de tels comportements des agents du secteur monétaire et financier ont-ils sur le portefeuille des ménages?
Les vrais déterminants du marché de change sont-ils été à la base des mesures de la BRH et jusqu'à quand la pression sur le $us pourra-t-elle se maintenir?
A quel niveau d'équilibre $us/HTG doit-on raisonnablement s'attendre étant donné le cadre sociopolitique instable, le manque de confiance des agents économiques, l'insécurité soutenue, le ralentissement des activités économique et touristique dans le contexte du Covid19?
Pour conclure, il y a là, aujourd'hui, un vrai défis pour les économistes, les investisseurs, les développementistes et les autorités politiques avisées!