Le ministère de l'Agriculture occupe la 9ème place parmi les 33 entités se partageant les ressources du budget. Le montant alloué à l’agriculture est de 15.8 milliards de Gourdes (118.8 millions $US). Environ 13% du montant est destiné aux salaires et autres avantages des agents publics du secteur. La part réservée aux investissements et aux subventions des intrants et autres consommations intermédiaires en soutien aux productions agricoles nationales, s’élève à 13.7 milliards de gourdes.
Politiques et stratégies agricoles – Mobilisation ressources – Bonnes pratiques, par Nolex FONTIL
dimanche 18 août 2024
HATI, BUDGET 2023-2024 RECTIFIE : LA PLACE DE L’AGRICULTURE ?
Le ministère de l'Agriculture occupe la 9ème place parmi les 33 entités se partageant les ressources du budget. Le montant alloué à l’agriculture est de 15.8 milliards de Gourdes (118.8 millions $US). Environ 13% du montant est destiné aux salaires et autres avantages des agents publics du secteur. La part réservée aux investissements et aux subventions des intrants et autres consommations intermédiaires en soutien aux productions agricoles nationales, s’élève à 13.7 milliards de gourdes.
samedi 24 février 2024
mercredi 7 février 2024
SONDAGE - MONTAGE D'UNE ASSOCIATION NATIONALE D’INGENIEURS-AGRONOMES HAITIENS (ANIAH), MISSION ET OBJECTIFS. -
samedi 3 février 2024
Résumé de la rencontre de restitution EIAH 2023
Vingt-trois (23)
participants ont été enregistrés et ont rendu possible la rencontre en ligne
sur la plateforme Google Meet, tenue le 03 février 2024, de 17h00 à 19h15. Quelques difficultés de
connexion internet ont été enregistrées, mais l’agenda a pu être épuisé et les
échanges ont été positifs et fructueux.
Points dominants de la
rencontre :
1.
Le défi du réseautage dont la nécessité de sortir l’Ingénieur-Agronome
Haïtien de l’isolement, en passant par la capitalisation des expériences
associatives précédentes et la valorisation des leçons apprises.
2.
L’exploration de l’opportunité d’un ordre des Ingénieurs-Agronomes a été
aussi évoquée comme une autre nécessité pour renforcer et encadrer la
profession.
3.
Le contexte actuel du pays conforte ces positions et appelle au
rapprochement et à la mise en réseau des professionnels pour constituer et
mobiliser le potentiel nécessaire à la solidarité professionnelle, la
préservation de la profession et contribuer à corriger les dérives et
influencer, dans l’intérêt national, les politiques incombant aux savoirs
scientifiques et compétences en agriculture et domaines connexes.
4.
L’initiative Haïti Richesse, présentée par M. Jocelyn JEAN, a des
discussions en cours aussi sur les défis soulevés par l’enquête ; ce dernier
pense que le contexte actuel est déterminant pour trouver des réponses
structurelles.
5.
S’agissant de la question du financement et de l’entreprenariat, le
Représentant de la Caribbean Venture Capital (CVC), M. Edex TIDE, a présenté
diverses opportunités et des produits d’investissement qui seraient à la portée
des ingénieurs-agronomes et des fonctionnaires. La diversification des sources
de revenus est une soupape de sécurité pour les professionnels.
6.
D’autres initiatives doivent suivre afin d’aboutir à des solutions
réalistes et réalisables aux défis actuels dont la plupart ont été abordés dans
les propositions de l’enquête.
Enfin, remerciement à tous
les participants et puisse cette rencontre être le début d’une nouvelle
initiative structurante et porteuse d’innovations positives dans la profession
des agronomes ingénieurs.
Documents annexes (cliquez
sur le document) :
Présentation du Représentant de CVC
PS. Si vous êtes sur Facebook, suivez et partagez la
page, Enquête Ingénieurs - Agronomes Haïtiens, ce faisant vous supportez déjà la mise en réseau et le rapprochement des
Ingénieurs-Agronomes Haïtiens.
FIN. -
mardi 23 janvier 2024
ENQUÊTE INGÉNIEURS-AGRONOMES HAÏTIENS (EIAH 2023) – Rapport
RÉSUMÉ EXECUTIF
Cette enquête réalisée par l’auteur entre novembre et décembre de
l’année 2023, auprès de 244 ingénieurs-agronomes haïtiens, est une contribution
à la sensibilisation et la mobilisation des savoirs et compétences haïtiennes
en sciences agricoles, dans la perspective d’une transformation structurelle
des secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire en Haïti.
Il en ressort un énorme besoin d’encadrement et d’adaptation des
métiers d’ingénieurs en agriculture, sur les plans académique, professionnel,
structurel, financier, …. La formation d’ingénieur-agronome serait très
stéréotypée masculine au sein de la société et est largement dominée par les
hommes. Il s’est, en outre, révélé un manque de cohésion intra-professionnelle
nécessaire pour canaliser à bon escient ce grand potentiel des
ingénieurs-agronomes au profit du développement agricole et du pays.
L’une des causes explicatives de cette situation se trouverait
dans la création, à partir de la fin de 1990, de divers centres universitaires
formant aujourd’hui des ingénieurs-agronomes, au côté de l’Université d’Etat
d’Haïti (UEH-FAMV), laquelle détenait jusque-là le monopole exclusif d’une
telle formation. Ainsi, la formation d’ingénieur-agronome est en plein essor
dans le pays et mériterait d’être reconsidérée ; et l’exercice de cette
profession deviendrait aussi un enjeu important de développement à canaliser.
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